Voici le schéma général d'un système de
récupération des eaux de pluie ... mais il est juste
démonstratif car on voit qu'ici l'arrivée d'eau
habituelle sert pour les WC et le jardin, ce qui est une
hérésie, l'auteur considérant que l'eau de pluie
elle n'est pas à gaspiller, car de meilleure qualité
... par contre qu'elle serve à remplir à niveau la cuve
oui, dans le cas on se connecte sur la cuve uniquement ...
Tout dépend en fait de ce qu'on veut faire de l'eau
récupérée : soit la rendre potable, soit
l'utiliser pour les WC, la douche, la vaiselle le linge etc ...
La première des choses à faire est de
relier l'évacuation des goutières, les pluviales,
à une citerne., via un connecteur qui laissera passer juste
l'eau :
La citerne :
Si l'eau a vocation a être potabilisée, elle doit
être stockée dans une citerne en pierre (béton, ou
cuve plastique mais avec des pierres calcaires dans le fond) pour
reminéraliser l'eau de pluie, celle ci arrivant acide dans la
citerne. la cuve n'a pas besoin forcément d'être
enterrée ! mais elle ne doit pas geler en hiver, sinon la
citerne suivant sa conception peut se fissurer ... au cas où des infiltrations sont à craindre dans la citerne à partir des eaux
souterraines, on placera un enduit en goudron ou autre matériau étanche
sur les parois extérieures de la citerne. Les parois
intérieures
seront revêtues d’une couche d’enduit en mortier
ciment contenant un
peu de chaux hydraulique (entre 5 et 10% de la masse de ciment). Afin
de faciliter les entretiens et limiter
le développement excessif de bactéries, cet enduit doit
être bien
lisse. Eviter les enduits synthétiques étanches qui ne
peuvent pas
neutraliser l’acidité de l’eau. Pour le nettoyage
annuel, prévoir un fond en carrelage et un puisard pour y mettre
une pompe d'aspiration via une trappe.
On remarque sur le
schéma qu'il faut un bassin de décantation
(environ 20% du volume total), pour retenir les eaux les moins
pures, mais il faut aussi un filtre pour retenir
végétaux, feuilles, etc, on peut utiliser pour cela un
bac dans lequel on versera du sable et/ou de gros graviers ou galets,
la filtration par le sable étant très efficace. La cuve
doit posséder un trop plein évidemment pour ne pas
déborder devant la porte ... Pour ceux qui habitent en ville, il
faut attendre que le toit soit "lavé" par l'eau avant de la
collecter dans la citerne, au moyen d'un contact / minuterie,
sinon une plus grande décantation.
tout orifice d'entrée : sortie devra être muni d'une
grille ou moustiquaire, pour la protéger des insectes,
lézards, rongeurs ...
On remarque qu'un bulleur d'aquarium est utilisé, comme pour les
aquarium pour que l'eau soit "vivante" et non stagnante. Les bactéries responsables des odeurs ne supportent pas l’oxygène
de l’air dissous dans l’eau et finissent par mourir: l’odeur et la couleur de
l’eau deviennent ainsi normales.
l'eau est aspirée le plus haut
possible (la crépine d'aspiration est sous un flotteur) mais pas
à la surface, les sédiments les + lourds reposant au
fond, les plus léger à la surface. Si l'eau ne sert
qu'à arroser le jardin, on peut juste utiliser de grands futs en
métal, l'eau légèrement rouillée (contenant
du fer) ayant certaines qualités ...
Une fois la citerne mise en place, il suffit de
relier à sa sortie un filtre et une pompe (de surface, pas très onéreuse) ! et de se connecter
au réseau ... on peut connecter à un plus petit
réservoir qui servira de tampon et de réservoir de
pression (un surpresseur) pour délivrer une pression correcte
aux étages ou autres. il existe des pompes qui se mettent en
route par manque de pression, c.a.d. quand on ouvre le robinet, et qui
régulent cette pression, il en existe meme en 12V ;-)
Les besoins en eau doivent se calculer suivant sa
propre consommation et les appareils qu'on utilise, et que l'on
utilisera, afin de prévoir pour l'avenir si on choisit
d'enterrer sa cuve (un calcul tend à 15m3 de cuve pour
100m² habitable) ... la meilleure eau à
récupérer est celle du printemps.
> Potabilisation de l'eau |
L'eau de pluie convient très bien pour la toilette (où l'on se sert d'un savon), l'eau
à boire est réservée pour le café
ou le pastis ;-)
Les carafes filtrantes du commerce munies d'un filtre conviennent bien
pour l'occasion, on pourrait reproduire les cartouches, principalement
constituées d'une couche de sable et d'une couche de charbon
actif.
Eviter les goutières
en aluminium, cuivre et plomb qui seraient dissoud dans l'eau de pluie
acide, le zinc convient.
Normalement, il n'est pas nécessaire de rajouter du chlore pour
traiter l'eau si vous êtes en lisière de forêts non
polluées.
Toutefois, éviter d'avoir des poules naines car elles volent et,
si elles se posent sur le toit, il peut y avoir dans leurs
excréments des salmonelles que l'on pourrait retrouver dans
l'eau.
Au cas où vous voudriez traiter l'eau au chlore : 1 goutte par litre, soit 225 gouttes.
Il faut prendre de l'eau chlorée en pharmacie, car l'eau de Javel du commerce n'est pas pure.
Toutefois, il est nécessaire d'avoir un filtre à charbon
actif (charbon de bois) pour éliminer le chlore juste avant le
robinet, car le chlore perturbe le transit intestinal, car le chlore
attaque les bactéries qui assurent la digestion.
Il existe d'autres techniques de potabilisation de l'eau :
> l'osmose inverse maix c'est un
investissement couteux ... L'osmose inverse consiste à pousser
l'eau à travers une membrane très fine (0,0001 micron)
afin que seule l'eau puisse passer. On obtient donc
une eau très pure, quasi distillée. Mais il n'est pas
certain, du fait qu'elle semble déstructurée, que cette
eau soit propre à la consommation quotidienne. Une eau trop pure
réduit les défenses du système immunitaire.
> la micro-filtration sur
céramique : on instalel une batterie de filtres : 1 préfiltre de 5µm, 1 filtre à
céramique (< à 1µm), 1 filtre à charbon
actif ... ces filtres sont évidemment à remplacer.
> En faisant bouillir l'eau qu'il faut réoxygéner (en la touillant), ou en la distillant (voir
adoucisseement de l'eau de mer par évaporation) qu'il faut reminéraliser pour boire (sable ou argile).
> par irradiation aux ultra-violets
(UV) via un appareil
électrique mais c'est une méthode d'irradiation
artificielle comme une
autre (radiation nucléaire artificielle) ... ce
procédé ne lutte pas contre la pollution chimique;
préférer les UV naturels
du soleil :
> En utilsiant la méthode de
désinfection solaire :
Verser l'eau dans un récipient transparent, comme une bouteille
plastique, à moitié et la refermer. Agiter la fortement
pendant 30s pour qu'elle s'oxygène, puis remplissez la en
entier. Ensuite, placer la bouteille en plein soleil, de
préférence contre un fond noir : le soleil va tuer tous
les microbes. il faut laisser au moins 5 heures en plein soleil, 2
jours si le ciel est nuageux (méthode SODIS).
Comme additif, le citron est
très antiseptique et minéralise l'eau (eau de pluie, eau
distillée). Le vinaigre
est également antiseptique, il abaisse le PH et supprime le
calcaire. D'autres substances naturelles sont très efficaces
pour lutter contre les germespathogènes, comme l'extrait de
pépin de pamplemousse ou l'huile essentielle de sarriette.
> Le moringa oleifera : est un arbre originaire d'Inde, Les feuilles
sont très riches en protéines (35 à 50% des
constituants de la feuille) et vitamines A et C. - Son écorce et
ses racines possèdent des propriétés
médicinales (fièvre grippale, tranquillisant, vertus
contraceptives de l'extrait aqueux). - L'huile extraite de ses graines
possède une qualité nutritionnelle proche de l'huile
d'olive. C'est dans ces mêmes graines que l'on trouve une
protéine polyélectrolyte jouant un rôle de
floculant. Les floculants sont des molécules chargées
électriquement qui ont la capacité d'agglomérer
toutes les particules solides (et virus qui leur sont liées) en
suspension dans l'eau. Ces amas constituent des flocs qui
sédimentent au fond des bassins; on récolte l'eau propre
en surface.
Filtration de l'eau (système des cartouches) :
Pour obtenir une eau claire : la laisser
reposer pour qu'elle décante naturellement les plus gros
sédiments (plus lourds) pendant 12 heures, puis la verser
à travers un linge propre en coton qui filtrera les
sédiments plus fins. pour les sédiments encore plus fins,
il faut utilser le sable, puis le charbon.
Voici comment réaliser un filtre à
sable/charbon, comme les cartouches filtrantes du comemrce :
> Prendre 2 gros récipients et en remplir 1 de sable : vous devez le laver au moins 5 ou 6 fois afin
d'être sûr de sa propreté. Pour laver le sable, le mettre dans une
grande bassine, la remplir avec de l'eau et remuer le sable dans
l'eau avec vos mains. Jeter l'eau et recommencer avec une nouvelle
eau. Faire cette opération 5 fois au moins.
>Voici comment avoir du charbon actif du comemrce
: n'utilisez que du bon charbon de bois bien brûlé et ne
contenant pas de morceaux de bois non brûlés,
écrasez le bien.
>Prendre l'autre récipient, le percer au
fond avec des trous ni trop gros ni trop petits, le sable ne doit pas
s'y échapper, au besoin disposer un tissu.
>Verser 5 cm de sable, puis 8 cm de charbon, puis recouvrir de sable.
Ce filtre doit être nettoyé avant sa première
utilisation : la première filtration est noire de charbon.
Entretien : Il faut remplacer le charbon à peu près toutes les deux semaines.
Les éléments polluants contaminent progressivement le charbon qui,
au bout d'un certain temps ne peut plus retenir ceux ci et les laisse
passer a travers. Si l'eau que vous utilisez est très sale, vous
devrez écumer régulièrement celle-ci et peut-être changer la couche
de sable supérieure tous les 2 jours. Si votre filtre se bouche
(l'eau ne coule plus en dessous), vous devrez changer les deux couches
de sable ainsi que celle de charbon.
> Le sable est un élément filtrant employé pour
supprimer les particules en suspension dans l'eau. En faisant cela, il
limite la possibilité de prolifération des virus puisque
ceux-ci – au contraire des bactéries – ne sont pas
des organismes autonomes. Le sable élimine aussi le fer, le
manganèse et l'ammonium.
> l'argile en tant que filtre mécanique est également
très efficace. Si on l'utilise cru, il peut neutraliser certains
éléments et faciliter la floculation (cf.
définitions, plus bas). Cuit, il retient les particules à
la surface et laisse passer l'eau. On trouve des filtres à
céramique que l'on peut disposer comme une catouche filtrante.
> Le charbon est en effet la plus puissante pompe à poison
naturelle (1cm3 représente 1km² de surface de contact). Il
peut absorber jusqu'à 178 fois son volume en ammoniaque, il
neutralise les gaz anesthésiques (les masques des tenues NBC de
l'armée en contiennent), le chlore, l'ozone, le permanganate,
les produits chimiques agricoles, les métaux lourds, les
détergents, les venins, certains virus et
récemment, on a constaté des effets sur les traitements
en chimiothérapie. Par contre il est tellement adsorbant qu'il
peut inhiber les contraceptifs oraux ainsi que certains
médicaments. Dans les filtres ou en usage interne, on emploie le
charbon actif qui est du charbon végétal recalciné
aux mêmes températures en présence de vapeur d'eau,
d'air ou de gaz oxydant, ce qui augmente encore sa surface de contact.
Mais un charbon végétal de très bonne
qualité (bois dur, chêne vert, noix de coco) est aussi
très efficace.
> Les diatomites sont des roches silicieuses d'origine organique
(fossiles d'insectes) très efficaces en tant que filtre, mais
doivent être changées périodiquement. Les
coquillages recalcifient l'eau de pluie et fixent les métaux
lourds.
Document :
l'or Bleu
Quelle filtration, pour quel usage ?
Pour l'arrosage, la machine à laver et les WC :
Une filtration très simple suffit. En amont de
la citerne, placez un regard
pour faire décanter l'eau, rempli optionnellement de sable de
quartz
pour filtrer les grosses impuretés (typiquement dans un regard
béton classique). En aval de la pompe et du réservoir
à
vessie (surpresseur), une cartouche filtrante avec un filtre lavable de
60 microns
par exemple.
Pour un usage sanitaire en eau froide seulement :
Cet usage n'est pas possible car la séparation des
réseaux interdit d'alimenter un robinet mitigeur avec de l'eau froide
"de pluie" et de l'eau chaude "de ville".
Pour un usage sanitaire eau-froide + eau chaude dans le cadre d'une famile :
L'eau de pluie alimente alors toute la maison, chauffe-eau compris. Deux filtres en série sont alors nécessaires :
- un premier filtre avec cartouche lavable à 20 microns sert d'anti-boue
- un
second filtre en aval avec cartouche tissée à 10 microns permet
d'éliminer les dernières impuretés physiques de l'eau (résidus de
végétaux et poussières du toit).
Suite à cette filtration l'eau sera distribuée vers
machine à laver, WC, chauffe-eau et vers tous les points d'eau :
éviers, lavabos, douche, bain, WC.
Pour un usage sanitaire eau-froide + eau chaude dans une collectivité :
Si vous utilisez l'eau de pluie pour un usage collectif (gite
d'étape, ...), d'un point de vue "juridique", il sera
préférable d'ajouter en aval des filtres 20 et 10 microns
un appareil de traitement par UV pour détruire tous les
organismes vivants de l'eau.
Cet appareil n'est pas nécessaire pour un usage familial car les bactéries de l'eau de pluie ne sont pas pathogènes.
Filtration pour rendre l'eau de pluie potable :
En plus des filtres à 20 et 10 microns et le cas
échéant du traitement UV, il suffit d'installer un filtre à eau pure
fait de céramique et de charbon actif (filtre Doulton par exemple).
Le filtre "Doulton" élimine 97% des particules de taille
supérieure à 0,1 microns et 100% des particules de taille
supérieure à 0,9 microns.
Toutes les bactéries qui auraient pu se développer pendant le stockage
sont ainsi filtrées. Le Charbon actif finira par éliminer la turbidité
(eau trouble) ainsi qu'un éventuel goût ou odeur de l'eau du fait du
stockage.
Remarque : En eau de pluie, la
filtration par osmose (inverse) est chère et totalement inutile car
l'eau de pluie est très faiblement minéralisée.
Comme la membrane d'osmose est extrêmement fine, elle doit être rincée
en permanence pour éviter son colmatage. Pour un litre d'eau consommé,
4 à 5 litres doivent être rejetés.
Le chercheur Joseph Orszagh qui auparavant conseillait la filtration
par osmose (vous pourrez voir cette information sur des sites internet
non mis à jour) conseille maintenant les filtres céramique et charbon
actif de type Doulton. Doulton : 2 systèmes existent, par cartouche et par gravité.
filtre céramique (type cartouche doulton Sterasyl ) :

fitlre doulton : à cartouche filtrante, et par gravité
(on voit 2 cartouche céramique remplies de sable ;-) :

> Epuration des eaux usées |
Le réacteur à eaux grises
On distingue les eaux grises
sortant du lave vaisselle, lave linge, douche, lavabo de cuisine, des
eaux qui sortent des cabients de toilettes (auxquels on peut
répondre grâce à des toilettes sèches).
On peut reprendre les eaux du bain pour la chasse du W-C ou pour laver
la voiture, on peut meme réutiliser les eaux de lavage de
machines à laver si on utilise des noix de lavage (très
efficace en utilisation avec du sel de lavage, oxygénateur,
vendu aussi en biocoop, l'arbre peut se planter si on commande des
graines - j'utilise cette technique réaliste et accessible ;-).
Une méthode simple pour les eaux grises, elle consiste à envoyer ces eaux savonneuses dans une
fosse
à eaux grises d’une capacité de 15
à 20 fois le volume quotidien d’eaux
usées produites par le ménage et
à infiltrer les eaux épurées dans le
sol.
* Incohérence des techniques
précédentes : dans un réacteur à eaux
grises, la
décomposition de la charge polluante se fait plus rapidement
que dans une fosse septique classique.
L’installation d’un bac dégraisseur
(imposée par la loi) est non seulement inutile, mais
franchement nuisible pour la suite de l’épuration
sélective. Le bac
dégraisseur n’aura d’autre effet que de
refroidir l’eau avant de la soumettre aux
bactéries du réacteur : inutile donc.
De plus dans un réacteur à eaux grises, les graisses provenant des vaisselles forment dans le
réacteur un « chapeau »
bactérien très utile pour
l’épuration des eaux.
Afin d’assurer une activité
bactérienne intense pour dégrader la charge
polluante, les eaux doivent être
déversées aussi chaudes que possible dans le
réacteur à eaux grises.
Il s’agit, en fait, d’une simple fosse septique du
commerce comportant deux compartiments. Il faut veiller à ce
que le trop-plein soit équipé d’une
jupe ou d’un coude tourné vers le bas pour
empêcher la sortie du « chapeau » (la
croûte surnageant formée de
bactéries. La communication entre les deux compartiments
se fait par le bas.
Le trop-plein peut être infiltré dans
le sol ou
déversé dans un bon puits perdant (crevasse dans le sol,
protégée d'un grillage et rempli de pierres).
Lorsque, après la suppression du W-C (par des toilettes sèches), le ménage
récupère une ancienne fosse septique pour les
eaux grises et disperse les eaux épurées dans une
cavité de un à deux m³ remplie de
gravier, les frais d’installation du système
d’épuration sont moindres que le tuyau
nécessaire au raccordement à
l’égout. Un tel système
élémentaire aura un impact nul sur la
qualité des eaux souterraines.
La dispersion en puit perdu ne peut pas se faire si on rejette les
matières fécales ou si le terrain est inondable ou sur
roche fissurable. sinon on déverse dansune tranchée
végétale filtrante :

(le bac d'aération est optionnel)
C'est donc le sol qui av finir de filtrer ces eaux
grises. comme plantes on peut choisir des roseaux, iris d’eau,
... que l'on trouve dans les zones maraicageuses, on peut disposer
plusieurs bassins en série.
Si le sol
est compact (argileux), le système de dispersion doit
être plus grand. Pour un ménage produisant environ
300 litres d’eaux grises par jour, il faut prévoir
une tranchée d’au moins 10 m remplie de gravier et
équipée d’un tuyau de dispersion.
Les eaux grises produites dans la maison sont rarement froides, mais
tièdes ou chaudes. Cette élévation de
température assure le développement
spontané rapide d’une flore bactérienne
qui dégrade les graisses, les détergents et les
savons. Les eaux sortant du réacteur
sont encore troubles, mais leur infiltration dans le sol ne
présente plus de risque de colmatage du milieu
récepteur.
Voici donc les avantages d'un réacteur à eaux grises en anaérobie (sans air) !
Grâce à l’état stationnaire
de la quantité des boues dans un réacteur
à eaux grises, il n’y a pas d’entretien
à prévoir. Il s’agit d’un
système d’épuration qu’on
enterre et on peut oublier aussitôt. Il fonctionne sans consommation de courant et aussi sans risque
dû à un mauvais usage.
On pourrait meme récupérer du gaz méthane d'un tel
... "digesteur" ! masi ceci est une autre histoire ...
L'étang de finissage avec poisson :
Ne pas voir trop grand pour les périodes de sécheresse,
car seule l'eau de pluie convient. pour le gel de l'hiver,
prévoir une pompe pour les poissons.
N'oubliez pas non plus d'utiliser des
noix de lavage ou de la cendre ou du savon de marseille, bref des
produits naturels, moins chers, plus efficaces et moins dangereux pour
votre santé et votre environnement ;-)
Enfin ...
Le placement d’un
système d’épuration par les plantes
donne bonne conscience à ceux qui ne souhaitent pas remettre
en question leurs mauvaises habitudes. En effet, ces
systèmes sont toujours conçus pour épurer
un mélange d’eaux vannes et d’eaux grises. Or, quand
on n’utilise pas de W-C à eau,
l’épuration par les plantes n’est plus
nécessaire,
et l’installation d'épuration d'eaux grises se
réduit à vraiment peu
de chose par rapport à un système complet
d’épuration par lagunage ... vous reste à
être séduit et éduqué par les toilettes
sèches, car tout ce système de défécer dans
l'eau potable et d'avoir un bassin, utilise vraiment beaucoup d'eau et
n'est pas aussi efficace qu'un compostage des déjections ...
bref un vrai gachis.
>La plupart des informations de cette page, se retrouvent sur ce site avec photos de tous les détails :
Eau Tarcie
Ainsi, en utilisant des
toilettes sèches
ou toilettes à litière biomaîtrisée, on réduira sensiblement les
pollutions à traiter, et donc le dimensionnement de l’installation. Le
non-rejet des déjections dans l’eau, outre une économie d’eau de
l’ordre de 30 à 40 %, permet une réduction très importante de la
pollution organique de nos rivières. Mieux que cela, elles transforment
des déchets en compost, permettant d’enrichir les sols.
Exemple d’un systeme de phyto-epuration pour une famille de quatre personnes utilisant des toilettes sèches
(le systeme ne reçoit que les eaux grises)
Description générale :
(Source: alter'énergies)
Un bac de 200 litres, accessible par un regard pour
le nettoyage, est disposé à la sortie des eaux
usées de la maison afin de retenir les matières les plus
grossières. A sa sortie est disposée une grille.
L’installation est constituée de quatre niveaux et de six
bassins (la mare terminale étant facultative). Les deux premiers
filtres sont verticaux. Ceux-ci reçoivent les eaux usées
par alternance d’une quinzaine de jours.
Les eaux usées sont dirigées vers
l’un ou l’autre des filtres à l’aide de
vannes. Les filtres sont étanchés grâce à
une dalle de béton imperméable. La sortie des eaux du
bassin terminal s’effectue dans un fossé.
Descriptif détaillé des filtres :
Les bassins sont réalisés grâce
à cinq buses d’un diamètre de un mètre et
d’une profondeur de 0,5 mètre (0,8 m2 de surface). Les
pentes d’amenée des eaux usées seront de minimum 2
% ainsi que les pentes de fond des bassins et de descente entre les
bassins. Les diamètres des tubes reliant les bassins sont de
100mm. L’ensemble du système couvre donc une surface de
4,8 m2 et constitue un volume de 2,4m3.
Les trois premiers bassins sont des filtres dits
verticaux. Ceux-ci sont disposés sur deux niveaux (niveaux I et
II). Le fond de chaque bassin est recouvert de galets (40-60mm) sur 10
cm d’épaisseur. Sur cette couche de galets est
disposée de la pouzzolane (7-15 mm) sur une vingtaine de
centimètres.
L’arrivé de l’eau se fait en surface à une extrémité du filtre.
Un drain court au fond du bassin, pris dans une
tranchée drainante de galets. Il remonte d’un
côté à la surface afin d’assurer un parfaite
oxygénation du filtre. La sortie des eaux se fait de
l’autre côté du drain vers le filtre suivant.
Un collecteur maçonné dans le filtre
permet de réaliser l’entretien du drain et de veiller au
bon fonctionnement du filtre. Sur ce collecteur est placé,
côté filtre, un tuyau de trop-plein, réglé
à 5 cm sous la surface du filtre. Il est muni d’une
crépine pour éviter qu’il ne se bouche.
Ainsi « L’effluent arrive en surface du
bassin, est réparti sur toute la surface, percole doucement en
profondeur à travers le gravier et ressort par le fond. Le
premier filtre vertical est planté de phragmites communis
(roseau commun), le second est également composé de
phragmites communis, en association avec des scirpus lacustris (scirpe
commun) ».
Les niveaux suivants (III, IV et V) sont des filtres horizontaux.
« L’effluent arrive en surface à
l’une des extrémités du bassin, percole
horizontalement à travers le sable et ressort par trop-plein, en
surface, à l’autre extrémité du bassin. A
l’entrée et à la sortie du bassin un tas de galets
permet à l’effluent une distribution homogène et
une collecte plus facile. Des végétaux aquatiques
spécifiques sont plantés directement dans le substrat de
pouzzolane ». Les trois premiers filtres horizontaux seront
plantés de phragmites communis, de scirpus lacustris,
d’iris pseudo-acorus (iris jaune des marais).
Le bassin terminal est laissé en eau libre.
A faire soi meme :
fabriquer soi meme son préfiltre, un exemple :

on peut imaginer la meme chose remplie de sable, le sable faisant office de très bonne filtration.
son surpresseur :

http://www.ideesmaison.com/Un-groupe-surpresseur-pour-un-cuve.html#clapet_anti_retour
sa cuve :

http://www.ideesmaison.com/Installer-une-cuve-de-recuperation.html
qui peut se faire aussi avec une fosse septique (neuve bien sur ou bien
nettoyée;-), que l'on modifie pour la transformer en
récupération d'eau de pluie.
les moins chères sont en plastique, à voir les promos pour la mise en conformité assainissement 2012 ;-)
liens :
http://www.eautarcie.com/
http://eauvivante.free.fr/